Andreas Kelley ⟨ CAT IN THE BOX ⟩ ⟩ messages : 65 ⟩ depuis le : 20/08/2017 ⟩ avatar : styles le magnifique. ⟩ crédits : hook me up. ⟩ âge : t'as tout juste vingt ans, t'es pas vieux, t'es même un gamin qu'ils disent, certains. toi, tu les emmerdes, eux et leur façon d'penser, eux qui s'plaignent tellement que quand ils replongent la tête dans leur verre d'champagne, il bulle plus parc'qu'ils ont passé la soirée à baver sur tout c'qui leur passait. ⟩ ville : tu vis à new york, the big apple. t'es pas dans les quartiers d'merde toi, non. toi t'es à manhattan mais t'as aussi une baraque au bord d'la mer, à los angeles mais là-bas, t'y es pas souvent. c'est plutôt atlanta qui t'tente en ce moment, parc'que tu voudrais bien t'y perdre encore et encore dans son putain d'regard océan. ⟩ profession : t'es d'ceux qui font naitre des sourires, qui font évanouir toutes les filles, qui les font pleurer et qui font palpiter leurs cœurs adolescents. tu joues d'ta voix, tu joues des cordes d'ta guitare et faut croire que ça t'a aidé à percer puisqu't'es devenu un des chanteurs les plus en vogues aux états-unis en c'moment. ⟩ sac à dos : ticket vacances toutes destinations (4/4). ⟩ dollars us : 156
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| ◄ ANDREAS ERWAN KELLEY Pour rester soi-même dans un monde qui s’évertue jour et nuit à vous rendre comme n’importe qui, il faut gagner la plus rude bataille qu’un humain puisse livrer, et cette bataille n’a pas de fin.
La vie ne nous doit rien, au contraire même je crois que c’est nous qui avons un devoir envers le monde. maman. t'es pas le genre de gosse à plaindre, toi. t'es né dans une bonne famille, 'fin en tout cas, t'as jamais manqué d'rien. maman, elle t'a attendu. faut dire que t'es son seul enfant, à maman, après de nombreuses fausses couches. t'es son miracle, parait même qu'elle a pleuré d'joie quand elle a su qu'elle était enceinte et qu'il a fallu attendre l'échographie où elle a su qu't'étais un garçon pour qu'elle réalise enfin qu'c'était vrai. t'as été attendu, choyé dès ta naissance par une maman trop présente, toujours présente. une maman qui a pansé les blessures des premiers pas échoués, des premières chutes, qui a pansé les premières peines de cœur. sauf que maman, elle s'est tirée du jour au lendemain quand ils ont divorcé, tes parents. elle a disparu, elle t'a pas prévenu, pas attendu. rien. pas une lettre, pas un sms, pas d'appel. elle est partie, elle a claqué la porte quand t'étais en cours et tu l'as plus jamais revue. ta maman, c'est celle qui t'a appris des choses, qui t'a appris l'respect, qui t'a appris à être quelqu'un de bien et tu t'doutes bien que où qu'elle soit actuellement, elle est pas fière de qui t'es devenu, mais tu t'en branles toi, andreas, parc'que maman, elle avait qu'à rester. elle avait pas le droit de t'abandonner, elle avait pas le droit d'partir comme ça sans rien dire. c'est pas juste !
la musique. papa, il t'a jamais dit clairement dit qu'il voulait que tu reprennes la suite, que tu passes à la tête des entreprises. mais ça a toujours sonné comme un sous-entendu dans sa voix. tu l'sais qu'il a toujours rêvé qu'tu le fasses, sauf que c'est pas ton truc, à toi, d'être derrière un bureau. tu veux pas être derrière un bureau, tu veux bouger, être sur scène, sous l'feu des projecteurs. t'as toujours rêvé d'ça, andreas, c'est comme ça que t'as commencé à poster des covers sur youtube pour finir par être repéré. faut dire que quand on s'appelle kelley et qu'on poste des vidéos sur youtube en filmant sur la terrasse du duplex de papa, ça aide. parc'que ton père, il connait tous les grands noms, que ce soit à new york comme ailleurs. la machine s'est emballée, il y a quelques années déjà. si ta carrière a mis du temps à décoller, tes derniers singles en date ont rencontré un franc succès. tu peux plus marcher dans la rue sans qu'on t'reconnaisse, qu'on vienne t'aborder, qu'on t'courre après. t'as l'air d'un con, maintenant, parc'que tu peux te déplacer qu'avec ton staff. remarque, faut dire que ces derniers temps, tu sors qu'pour aller en soirée, pour aller en studio ou sur scène. elle s'rythme à ça, ta vie dernièrement. sortir, chanter, dormir. pis au milieu, y'a stella, mais stella, on en parlera plus tard.
le journal. t'as commencé à tenir un journal quand maman est partie. parc'que ça reste un fort traumatisme pour toi, malgré ton âge, malgré qu'ce soit arrivé à quinze piges passés. parc'que ta maman, c'est la seule personne qui était là, réellement, pour toi. c'est la seule qui te soutenait pour de vrai, qui était à tes côtés. parc'que papa, tu les comptes sur l'bout des doigts, l'nombre de fois que tu le vois sur un mois. alors, quand t'étais pas bien après l'départ d'maman et que papa t'a envoyé voir un psy, qu't'as pas voulu, le psy le seul conseil qu'il t'a donné ? écrire pour extérioriser ta peine, écrire au lieu d'te faire du mal. écrire au lieu de te détruire. mais ils ignorent tous, que ça continue même des années après. autodestruction malsaine, consommation excessive en soirée. alors, t'écris. tu passes tes nuits à écrire parfois, et ça arrive de plus en plus fréquemment. parc'que ces derniers temps, y'a un doute en toi. l'doute de pas savoir où tu vas, si tu fais les choses biens. d't'excuser auprès d'maman d'une façon ou d'une autre parc'que t'es plus le garçon qu'elle a éduqué si bien, si respectueux. parc'que ces derniers temps, avec stella, c'est plus pareil, y'a roméo et ses yeux bleus qui te hantent, qui sont dans ta tête. c'est pas bien, mais c'est comme ça. et ça aussi, t'éprouve le besoin d'le coucher sur du papier.
bordel sentimental. t'as rencontré stella quand t'avais dix-huit ans. ça a tout d'suite été l'amour fou, l'coup de foudre comme ils disent. tu l'as rencontrée sur une plage, alors que tu passais l'été dans la maison d'ton père sur la côte californienne. ça a collé, d'véritables aimants. véritables sentiments ou simples attachements ? t'as jamais réussi à savoir, réellement, andreas. parc'qu'à c'moment-là, ta carrière a commencé à décoller aussi, peu à peu, au fil du temps et elle, avec ses rêves de mannequinat, qui t'colle un peu plus à la peau, qui s'défait pas de toi. qui s'joint à toi sur les tapis rouges, qui sourirait presque d'toutes ses dents quand les paparazzis vous collent au cul. voilà un moment qu'tu te demandes si elle est là pour toi ou pour la gloire des tabloïds que lui offre l'privilège d'être ta copine. voilà un moment qu'c'est plus pareil, que tu t'sens emmerdé à l'idée d'la voir, qu'tu rêves d'la dégager mais elle revient, elle revient et elle t'entraîne avec elle sous les draps et là, tu sais qu'c'est foutu. pourtant, dernièrement, y'a eu roméo, roméo tu l'as rencontré un peu par hasard. au début il a rit parc'qu'il pensait pas que t'étais vraiment andreas kelley, il a cru qu't'étais un sosie ou une connerie du genre. puis il a fini par s'rendre compte que c'était bel et bien ça, mais avec lui, tu sens que c'est sincère, tu sens qu'y a un truc, parce que t'as son nom qui fait accélérer ton cœur, sa voix qui déclenche des papillons dans ton bide. mais t'es perdu, perturbé, alors tu fais l'grand. toi, ça t'atteint pas. c'est c'que tu veux faire croire. mais tu rêves que d'une chose. prendre l'premier avion, un sac avec des fringues chiffonnées fourrées en boule à la va-vite et d'aller à atlanta, d'voir son putain de sourire pour de vrai, ses yeux qui pétillent qui illuminent un peu plus ta journée. tu veux le voir, dois le voir.
PSEUDO ⟩ retrieval. PAYS ⟩ france. | PERSONNAGE ⟩ inventé. GROUPE ⟩ airport center. |
- Code:
-
<pris>harry styles ⟩</pris> andreas kelley
Dim 20 Aoû - 15:42 |
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